Palestine  

 

 

CONCERT POUR  LA PALESTINE

 LE 6 NOVEMBRE 2004 DE MIDI A MINUIT

organisé par la CAPJPO /EUROPALESTINE

 

Parc des Expositions Hall 5 – Métro Porte de Versailles

 

SPECTACLE  : Kery James, Geoffrey Oryema, Dieudonné, Ridan, Gilad Atzmon, Mamane, Ndo Trio, Samir Tahar, Dominique Ottavi.

L’ESPACE MILITANT  regroupera plusieurs expositions

-          Histoire de la Palestine

-          Les villages palestiniens du Néguev : une forme de résistance méconnue

-          La deuxième Intifada face au terrorisme

-          Les réfugiés palestiniens

-          Edward Said : une clairvoyance politique exceptionnelle

-          Et bien d’autres encore………….

L’ESPACE VIDEO, DEBATS ET RENCONTRES  permettra de

-          Visionner en continu plusieurs films liés à l’actualité du conflit israélo-palestinien et au colonialisme en général

-          Echanger avec des spécialistes du Proche et Moyen Orient autour de thèmes géopolitiques

-          Ecouter des lectures de poèmes et textes théâtraux.

 

L’ESPACE RESTAURATION, complètera le tout.

Nanterre Palestine s’associe à cette initiative et participe en invitant Taysir Nasrallah du Camp de Balata à Naplouse. Taysir Nasrallah est l’avocat de Hussam Khader, député Palestinien, membre du Conseil législatif palestinien, responsable de la coordination des comités du droit au retour en Cisjordanie et un des animateurs de la grève de la faim des prisonniers politiques, emprisonné depuis avril 2003.

L’apartheid instauré en Palestine et en Israël et les meurtres perpétrés ces derniers jours, pour ne mettre que ceux-là en exergue, appellent une mobilisation de tous et toutes ce 6 novembre à Paris.

Les bénéfices de la soirée seront versés à  deux associations de soutien aux prisonniers.

-          TREATMENT AND REHABILITATION CENTER FOR VICTIMS OF TORTURE (TRC) (Centre de traitement et de réhabilitation pour les victimes de tortures)

-          DEFENSE FOR CHILDREN INTERNATIONAL PALESTINE SECTION (DCI/PS).

Les billets sont en vente auprès des militants et militantes de Nanterre Palestine

15 € plein tarif – 10 € (étudiants-chômeurs …) / il y a également des bons de soutien au prix de 100 €

 

 
     
  Informations  
 

Gaza : Un million et demi de terroristes ?

 
Par
Union Juive Française pour la Paix
4 octobre 2004
 
Depuis mercredi 29 Septembre, près de soixante Palestiniens ont été tués à Gaza par l'armée israélienne. Depuis mercredi 29 Septembre, prenant prétexte de tirs de roquettes lancés contre la ville israélienne de Sdérot, l'armée israélienne perpétue un massacre dans le camp de réfugiés de Jabalya. Une fois de plus, c'est au nom de la sécurité que le gouvernement israélien a commandité une intervention meurtrière contre les civils palestiniens, comme s'il fallait, avant le "retrait unilatéral", détruire ce qui reste du tissu social palestinien de la bande de Gaza.
La politique israélienne garde sa cohérence implacable : le retrait de Gaza n'est en rien une concession faite aux Palestiniens mais l'achèvement de la construction d'une vaste prison restant sous contrôle.
En même temps, Israël prépare l'annexion des colonies de Cisjordanie, manoeuvre qui ne laissera aux Palestiniens que de minuscules bantoustans cernés par le Mur et qui resteraient dépendants - politiquement et économiquement - d'Israël.
La politique israélienne reste la même : évacuer Gaza pour mieux s'installer en Cisjordanie. Une intention d'ailleurs réaffirmée récemment par Georges W.Bush et Ariel Sharon déclarant qu'il n'était plus question de revenir aux frontières d'avant juin 1967, frontières pourtant définies par le droit international.
Le discours sécuritaire récurrent d'Israël n'est qu'un prétexte pour légitimer l'occupation des territoires palestiniens et leur annexion de fait. Tant qu'un plan de paix n'aura pas débouché sur la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien, et sur la mise en oeuvre de ceux-ci, il ne s'agira que d'un leurre permettant de faire porter la responsabilité du conflit aux seuls Palestiniens. Or, ceux-ci ont reconnu, et reconnaissent toujours aujourd'hui, le principe de la co-existence de deux Etats établis sur les frontières d'avant 1967 et c'est la non-reconnaissance de l'Etat de Palestine par les gouvernements israéliens successifs qui est la cause de la poursuite de la guerre.
Une intervention internationale pourrait pourtant garantir l'existence d'un Etat palestinien. Cette interposition n'a pas été mise en oeuvre à ce jour ce qui met en danger, à court terme, l'existence de tout le peuple palestinien. Parallèlement, à l'échelle de l'Histoire, la politique israélienne s'avère suicidaire pour les juifs, tant pour ceux d'Israël que partout dans le monde.
 
  Arrêtez le massacre imminent à Gaza !

 
2 octobre 2004
Par Palestine Monitor.
 
http://www.palestinemonitor.org/new_web/home.htm
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=1602&type=communique&lesujet=Actions
 
Gaza - 01-10-2004. Le Palestine Monitor lance un appel à la communauté internationale pour intervenir contre le carnage qui vise les populations civiles de Beit Hanoun, de Beit Lahiya et du camp de réfugiés de Jabaliya au nord de la Bande de Gaza. La nuit dernière, on a dit que le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan pour que l’IDF prenne le contrôle d’une bande de 9 kilomètres du nord de Gaza jusqu'aux périphéries de Jabaliya en démolissant toutes les maisons sur leur chemin. Toute les preuves sur le terrain incitent à penser que Sharon projette un réoccupation complète. Plus de 30 Palestiniens, dont plusieurs enfants, ont été tués et plus de 130 ont été blessés dans des opérations de l'armée à Gaza au cours des deux derniers jours et l'offensive israélienne est presque sûre de doubler ce nombre de morts si une action immédiate n'est pas engagée. Les camps de réfugiés à Gaza sont les zones le plus peuplées au monde. Jabaliya est le camp palestinien le plus grand et le plus peuplé avec 90,000 personnes vivant sur une surface de 3 km2.
Des opérations militaires aussi importantes et vastes au cours desquelles sont utilisés des armements lourds et imprécis tels que des obus de tanks et que des missiles sont lancés d’hélicoptères Apache peuvent seulement avoir des résultats catastrophiques sur une énorme population civile. Déjà jeudi, un obus de tank israélien aurait tué sept Palestiniens près d'une école de Jabaliya, alors que les forces israéliennes pénétraient profondément à l’intérieur du camp fortement peuplé. Les témoins palestiniens ont dit que les morts dûs à l’explosion de l’obus du tank étaient tous des adolescents qui ne participaient pas au combat. 6 autres personnes ont été tuées dans le souffle suite au bombardement de la maison de personnes qui revenaient d'un enterrement. Les opérations qui ont lieu actuellement rappellent les invasions dévastatrices de 2002 en Cisjordanie. Les campagnes de re-occupation dont nous avons été témoins sont de nouveau nettement évidentes à Gaza et indiquent très clairement le mensonge derrière le prétendu retrait de Sharon.
Alors qu’Ariel Sharon promet des opérations étendues dans cette offensive sans fin, on peut craindre que la totalité de la partie nord entière de la bande de Gaza soit anéantie. La nuit dernière, on a dit que le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan pour que l’IDF prenne le contrôle d’une bande de 9 kilomètres du nord de Gaza jusqu'aux périphéries de Jabaliya en démolissant toutes les maisons sur leur chemin. Toutes les preuves sur le terrain incitent à penser que Sharon projette un réoccupation complète. Pour les plusieurs centaines de milliers de civils palestiniens non-armés et sans défense qui tremblent dans leurs maisons et attendent leur destin dans une telle attaque, ces craintes se sont transformées en réalité ce matin quand environ 200 tanks, des véhicules blindés de transports de troupes et des bulldozers ont été rassemblés le long des frontières nord et est de la bande de Gaza.
La communauté internationale doit agir maintenant afin de défendre cette population civile qui n’a aucune chance de se défendre contre la force de l'armée israélienne. La communauté internationale doit parler pour ceux qui n'ont pas de voix, pour ceux qui n'ont pas d’armée ou de protection internationale, pour ceux qui ont été emprisonnées dans les sections de Gaza et qui n’ont aucun endroit où se réfugier face à ce qui les attend. Le Palestine Monitor appelle la communauté internationale à agir D’urgence, à parler du massacre israélien sur une population civile et d'exiger qu'Israël respecte le droit international. Nous invitons tous les individus et organisations à agir immédiatement et à prendre contact avec les représentants des USA, de l’ONU, du Royaume-Uni, et de l’Union Européenne.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter : The Palestine Monitor +972 (0)2 298 5372 or +972 (0) 59254218
Traduction : MG pour ISM-France
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jusqu’à quand les massacres israéliens ?

 
Par
Ziad Medoukh
Samedi 2 octobre 2004
 
[Ziad Medoukh enseigne le français à Gaza]
 
Hier c’était à Jénine, Naplouse, Khan Younis, Rafah et Gaza, aujourd'hui à Jabalia, demain à Jérusalem, Ramallah et toutes nos villes palestiniennes:les massacres israéliens se poursuivent dans tous nos camps et villages palestiniens. Ces massacres deviennent une réalité quotidienne:chaque jour dans presque tous les Territoires palestiniens, des crimes israéliens contre notre peuple isolé. Le massacre de Jabalia qui a causé jusqu’à aujourd’hui et après trois jours seulement des opérations militaires israéliennes, la mort de plus de 60 palestiniens innocents, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées sans oublier la terreur produites par les agressions israéliennes, ce massacre entre dans le cadre d'une guerre bien organisée par le gouvernement israélien contre tous les Palestiniens, et en particulier les civils qui payent toujours de leur sang leur attachement à leur grande patrie, la Palestine.
Jabalia, ce camp de réfugiés palestiniens qui se trouve au nord de la Bande de Gaza est en train de vivre pour la cinquième journée consécutives des massacres commis par les forces de l'occupation israélienne, tout le camp et ses citoyens est devenu la cible des attaques et des missiles israéliens. Personne dans ce camp n’est à l'abri de cette attaque barbare qui touche avant tout les enfants et les innocents. Occupation, massacres, crimes, agressions, attaques, 'Terrorisme d’état’, terreur et destructions, tel sont les comportements de l'armée et du gouvernement israéliens dans ce camp de Jabalia et dans tous les Territoires palestiniens, et personne n'élève la voix dans le monde, surtout dans le monde libre, qui appelle toujours au respect des droits de l'Homme, mais qui reste silencieux devant les violations israéliennes permanentes du droit international et des droits de l'Homme. Quand un Palestinien désespéré attaque un barrage israélien, tout le monde dénonce la violence palestinienne, et quand un Palestinien qui a perdu toute sa famille dans un bombardement israélien fait exploser une bombe dans un bus israélien, le monde condamne le terrorisme palestinien, mais devant l'État terroriste numéro un du monde actuel, personne n'ose critiquer ou même dénoncer cette terreur israélienne.
Encore des victimes palestiniennes et encore un silence international voire une complicité avec les agresseurs Israéliens qui sont en train de tuer en nous notre seul espoir de vivre un jour en liberté et en paix. Comme un simple citoyen Palestinien, j’ai un seul appel à la communauté internationale afin qu’elle réagisse au nom des droits de l’Homme et un nom des principes humains, si nous sommes toujours nous les Palestiniens considérés comme des êtres humains et que nous avons au moins le droit au droit: arrêtez les massacres israéliens et sauvez nos enfants de cette terreur produite par cette occupation aveugle. Quant à nous les Palestiniens, nous résisterons toujours sur notre terre sacrée de la Palestine et nous continuons de rêver de la liberté et de la paix en gardant toujours notre sourire palestinien malgré les massacres et la terreur de l’occupant.
 
 

 

 

Un bain de sang à Gaza

 
Par
Nathalie Ollat, AFPS
le 1er octobre 2004.
 
 
Depuis la nuit de mardi à mercredi dernier (28 au 29 septembre 2004), l'armée israélienne fait régner la terreur dans le Nord de la Bande de Gaza.
Vendredi 1er octobre en fin de journée, il était possible de dénombrer au moins 45 morts palestiniens dont au moins une quinzaine d'enfants, et plus de 250 blessés, parmi lesquels de nombreux enfants. 5 israéliens ont également été tués dont deux enfants, deux militaires et une femme colon.
Dans une opération dénommée "Jours de repentir", Sharon a décidé de franchir une nouvelle étape dans l'horreur, c'est-à-dire de franchir les limites du camp de réfugiés de Jabalya avec ses chars, ses bulldozers et ses hélicoptères Apaches, et de prendre la population au piège. C'est en fait, un retour. En 1982, Sharon avait déjà "élargi" les ruelles du camp avec ses tanks.
Dans la nuit de mardi à mercredi l'offensive israélienne est déclenchée. La bande de Gaza est complètement bouclée. Ni les ONG humanitaires, ni les journalistes ne sont autorisés à entrer dans le petit territoire palestinien. L'armée israélienne se déploie avec quelques dizaines de chars sur les localités palestiniennes de Beit Hanoun, Beit Lahya et Jabalya (cf carte ci-jointe). C'est la troisième attaque de ce type depuis le mois de juin.
Beit Hanoun est immédiatement bouclée et déclarée zone militaire. Depuis les habitants sont privés d'eau et les ambulances se voient interdire l'accès au village. Plusieurs morts sont signalés et des bâtiments publics sont la cible des bombardements. En juillet dernier, l'armée israélienne avait maintenu pendant 37 jours le siège sur cette localité, tué 40 personnes, en avait blessé plus de 100, et avait ravagé plus de 200 ha de terres agricoles et déraciné près de 42 000 transformant une des zones agricoles les plus riches de la bande de Gaza en une vaste désert (cf Beit Hanoun un désastre, Bulletin Palestine du 23 aout 2004).
Sur son chemin, les véhicules militaires israéliens détruisent entièrement le réseau d'alimentation en eau du hameau de Um El Nasser, petite localité au nord de Beit Lahya, coincée entre le réservoir d'eaux usées de la ville de Gaza et la colonie israélienne de Nisaneet : un tout petit village misérable et sans défense avec juste un dispensaire du PMRC, et un petit jardin public mis en place à côté de l'école par le PARC, et des enfants, toujours des enfants, des enfants sur lesquels les militaires israéliens n'hésitent pas à tirer.
Dès mercredi matin, un enfant de 14 ans est tué sur le chemin de l'école alors qu'il jetait des pierres en direction des assaillants. Plus tard dans la matinée, un pylône électrique s'effondre sur un groupe d'enfants alors que l'armée s'acharne à détruire les bâtiments des Services de la sécurité préventive à Beit Lahya. Un autre enfant est tué. Dans sa progression, l'armée détruit également de nombreux champs, fermes et maisons. La zone de Beit Lahya est bien connue pour sa production de fraises qu'elle exporte (via Israël) sous la marque Agresco.
Puis la progression continue vers Jabalya. Jabalya et son camp de réfugiés, le plus grand de la bande de Gaza, avec 100 000 personnes qui s'entassent sur moins d'un km2, soit une personne pour 10 m2. C'est l'une des zones les plus peuplées au monde, les maisons sont collées les unes aux autres. Les ruelles sont si étroites que deux personnes ne peuvent s'y croiser. L'accès à l'eau est limité à quelques litres par jour et par famille. Il n'y a que deux dispensaires.
Dès mercredi en fin de journée, l'armée prend position dans le bloc n°2 du camp. Jeudi matin, elle a déjà détruit plusieurs maisons, et installé des postes de tirs sur les terrasses de nombreuses autres. Le communiqué du PCHR en date de vendredi 1er fait état d'au moins 25 maisons complètement détruites. Une dépêche de l'AFP (1/10/04 à 8h17) parle de 20 ha de champs agricoles rasés, d'une cinquantaine de maisons endommagées ainsi que d'une Mosquée. Puis l'opération est étendue au bloc 4. Le réseau électrique est également détruit et toutes les habitations du camp sont sans électricité depuis 4 jours.
Depuis jeudi matin, l'armée israélienne occupe aussi plusieurs écoles de l'UNWRA, elle en a détruit les enceintes et y a installé des postes de tirs. Vendredi 1er octobre, l'UNWRA, de son siège à Genève, dénonce ces incursions dans 3 écoles à Jabalya.
Dès le début de l'incursion, de nombreux résistants et des civils sont tués. Jeudi 30 Octobre vers 16h30, l'armée tire un obus sur "un marché densément peuplé près d'une école de Jabalya" (source militaire israélienne, dépêche AFP 1/10/04 à 8h17) faisant 10 morts dont 8 enfants et 25 blessés. Les tirs aveugles ont continué toute la journée de jeudi, tuant encore plus d'enfants, de civils et de résistants. Ce fût le jour le plus sanglant depuis 2 ans dans la Bande de Gaza. Le Colonel israélien Yoav Morchedai a déclaré aujourd'hui à Aljazeera " les terroristes (sic) utilisent les Gazaouis comme boucliers humains, eh bien les civils doivent en payer le prix".
-Vendredi matin, le nombre de morts palestiniens s'élevait à 32 depuis mardi soir,
 à 13h30 (communiqué du PCHR) il était de 39,
 et à 17h19 (dépêche AFP), il était de 45. Macabre décompte.
Depuis ce vendredi matin, à l'aube, l'occupant fait une nouvelle démonstration de puissance militaire en déployant une centaine de chars supplémentaires dont 35 sur Beit Hanoun, 30 sur Beit Lahya, et 30 sur Jabalya.
Sharon déclare qu'il veut mettre en place une zone tampon d'une profondeur de 6 km à l'intérieur de la Bande de Gaza. L'étude de la carte montre qu'à cet endroit la Bande de Gaza fait environ 5 km de large, que Beit Lahya se situe à moins de 2 km au sud de la ligne verte ; Jabalya est comprise dans une zone de 4 km et la ville de Gaza dans une zone de 6 km. Sharon envisage donc rayer les villes de Gaza, Jabalya, Beit Lahia, Beit Hanoun de la carte.
De plus à Rafah, mais aussi dans le centre de la Bande, les destructions de zones agricoles continuent avec des centaines d'oliviers déracinés dans cette région.
Voilà enfin le diabolique plan de retrait entièrement dévoilé, faire de Gaza une terre brûlée ! ! !.
Comme si Sharon, premier ministre de l'état d'Israël, voulait démontrer au Monde la supériorité du projet sioniste, démontrer qu'il peut en toute impunité violer les lois internationales, mettre en jeu toute sa puissance de feu contre un peuple sans défense, détruire des centaines de maisons, assassiner des civils, des enfants, des résistants, conduire une politique d'épuration ethnique.
La communauté internationale se tait honteusement. Il peut bien appeler ça "Jours de repentir" ou "Jours de pénitence", les palestiniens ont dénommé cette monstrueuse agression "Récolte des fleurs" (communiqué du PCHR du 1/10/04 à 13h30).
Des fleurs, tous ces enfants palestiniens tombés sous les balles israéliennes et qui ne joueront plus au cerf-volant sur la plage à Gaza.
Nathalie O. (Bordeaux), le 1er octobre 2004.
 
Sources : Aljazeera - Dépêches AFP - Communiqués du PCHR - International Middle East Media Center - Office pour les Affaires Humanitaires de l'ONU : OCHA
 
 

 

 

 

 Nouvelles restrictions et humiliations israéliennes imposées au personnel de l'ONU

 
24 septembre 2004
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=9029&Cr=Moyen-Orient&Cr1
 
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens proteste contre les nouvelles restrictions imposées par le gouvernement israélien à la liberté de mouvement de son personnel à Gaza à et la façon humiliante dont il est traité par les soldats israéliens aux postes frontières.
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA selon son acronyme en anglais) proteste, dans un communiqué publié aujourd'hui à Gaza, contre les nouvelles restrictions imposées par le gouvernement israélien affectant la liberté de mouvement du personnel de l'ONU à l'entrée et à la sortie de la bande de Gaza.
Les membres de l'équipe internationale porteurs de laissez-passer ONU sont maintenant obligés de franchir la frontière à pied et d'utiliser le point de passage des ouvriers palestiniens. « Seuls ceux qui ont un visa diplomatique peuvent traverser en voiture mais même ceux-là ont l'interdiction de transporter leurs collègues de l'ONU », précise le communiqué.
L'UNRWA s'inquiète du fait que « ce passage à pied expose le personnel de l'agence à des risques considérables comme en témoignent de nombreux incidents survenus dans un passé récent. » C'est d'ailleurs pourquoi cette façon de faire était jusqu'à présent interdite par les lois de l'ONU sur la sécurité. Conclusion : « la nouvelle restriction imposée par le gouvernement israélien empêche donc les membres du personnel de l'ONU d'entrer et sortie de Gaza », souligne l'agence.
Hier, indique-t-elle, « plusieurs membres du personnel qui avaient besoin de se rendre à l'étranger en passant soit par l'aéroport Ben Gurion soit par le pont Allenby ont été retardés cinq heures à Erez pour finalement se voir refuser le passage dans la voiture d'un collègue porteur d'un visa diplomatique ».
Après qu'un officiel a finalement autorisé le passage à pied, « ils ont été soumis peu après à des fouilles humiliantes de la part des soldats israéliens et de nouveau retardés », ajoute l'UNRWA.
Le commissaire général de l'UNRWA, Peter Hansen, se plaint dans le communiqué « d'avoir été déjà obligé de re-localiser la plupart du personnel étranger de l'agence à cause des mesures répétées prises par les autorités israéliennes mettant en danger la vie du personnel. » Il a par ailleurs répété qu'il était indispensable que la liberté et la sécurité de son personnel soient respectées.
Peter Hansen s'était déjà plaint au début du mois des restrictions imposées par Israël.
 
 

 

 

 

 

 

 

Rafah à Gaza : « un endroit où l'épouvante est devenue si banale qu'il ne vaut plus l'attention des médias »

 
8 septembre 2004.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=8899&Cr=Moyen-Orient&Cr1
 
 
– L'agence d'aide aux réfugiés Palestiniens de l'ONU a remis aujourd'hui les clés de 103 logements aux familles du camp de Rafah dont les abris ont été détruits par l'armée israélienne lors des conflits qui ont ravagé le secteur depuis septembre 2000 et où, depuis les démolitions de mai, 2 600 personnes supplémentaires ont perdu leurs logements.
« En mai de cette année, l'attention du monde s'est brièvement portée sur les démolitions à Rafah. Après que les équipes de cameramen et de reporters soient partis, les bulldozers ont continué sans relâche leur travail, réduisant un large secteur de Rafah en poussière, jour après jour, nuit après nuit. Les seuls témoins de la plupart de ces démolitions ont été ceux laissés dans le dénuement et ceux comme l'UNRWA qui ont cherché à les aider », déclare Peter Hansen, le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient ou UNRWA selon son acronyme anglais, dans un communiqué publié aujourd'hui par l'agence.
Peter Hansen a lui-même été empêché par une opération militaire dans le Nord de Gaza, de se rendre sur place pour participer à la cérémonie qui y était prévue et qui été repoussée. La bande de Gaza est actuellement coupée en trois secteurs par l'armée israélienne et Rafah n'est pas accessible, précise le communiqué.
« Depuis les démolitions de mai », poursuit Peter Hansen, « 2 600 personnes ont perdu leurs foyers à Gaza, un endroit où l'épouvante est devenue si banale qu'il ne mérite plus la couverture médiatique. »
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Ariel Sharon fait de la bande de Gaza une bombe à retardement "

 
8 septembre 2004
Interview de Leïla Chahid, représentante en France de l’Autorité Palestinienne
Par Paul Falzon de l’Humanité
http://www.france-palestine.org/article576.html
 
Comment réagissez-vous au raid mené par l’armée israélienne à Gaza ?
C’est un nouveau raid meurtrier, mené en plein centre-ville, avec des dégâts terribles sur le plan humain. Cela montre la contradiction totale d’Ariel Sharon qui, d’une part, dit qu’il veut se retirer de Gaza, et qui, d’autre part, bombarde le centre-ville avec l’aviation. Je crois que c’est la preuve de l’échec de sa politique sécuritaire et militaire, qui n’a pas suscité au sein des mouvements politiques palestiniens le sentiment qu’Israël cherche réellement une trêve ou un accord négocié. Tant que Sharon sera dans cette logique d’affrontement uniquement sécuritaire et militaire, sans aucune vision politique, nous allons aller de désastre en désastre sur le plan humanitaire et politique.
 
Quels objectifs poursuit, selon vous, Ariel Sharon à Gaza, d’où il affirme vouloir retirer ses troupes ?
Sharon mène un projet déterminé : se retirer de Gaza pour se débarrasser de 1,3 million de citoyens Palestiniens qui sont, pour lui, un danger avant tout démographique. Il veut garder le contrôle total de la frontière aérienne, maritime et terrestre de Gaza. Sharon va faire de Gaza une immense prison qui va devenir une bombe à retardement. Il ne se retire pas pour permettre l’autodétermination des Palestiniens ou dans une vision de paix au service de la " feuille de route " [le plan de paix international initié début 2003 par les États-Unis, l’ONU, l’Union européenne et la Russie - NDLR] . Sharon a déclaré officiellement, lundi, que la " feuille de route " était morte. En se débarrassant de la bande de Gaza, il cherche aussi à mieux contrôler la Cisjordanie, où la colonisation s’intensifie. La construction du mur continue à une vitesse accélérée : ces derniers jours, les autorités israéliennes ont ordonné le début des travaux au sud, dans la région de Hébron et à Jérusalem, précisément là où la Cour de justice israélienne avait demandé l’arrêt de la construction. Ariel Sharon a profité de la campagne électorale américaine et de la situation en Irak, qui accapare les diplomaties, pour créer des faits accomplis qu’il espère irréversibles. Mais ce que cette politique va susciter, c’est l’accroissement de la violence en Israël et en Palestine.
 
Quelle est, aujourd’hui, la situation politique à Gaza ?
Très grave, et même inégalée en cinquante-six ans de tragédie palestinienne. Aujourd’hui se conjuguent, en même temps, l’absence totale de perspective politique négociée avec le gouvernement Sharon et une crise politique réelle au sein de la société palestinienne en général, pas seulement de l’Autorité. Trois années de sape des institutions gouvernementales palestiniennes laissent évidemment des dégâts. Par ailleurs, sur le plan économique et social, la situation est très inquiétante à Gaza : le chômage atteint aujourd’hui 80 % dans des régions comme Bet Hanoun et Khan Younes. Deux tiers de la population vivent maintenant sous le seuil de pauvreté, contre un tiers auparavant. Depuis trois ans, les Palestiniens sont complètement enfermés dans cette immense prison qu’est devenue la bande de Gaza. Même ceux qui ont un emploi ne peuvent pas se rendre à leur travail parce que, la majorité du temps, la bande est divisée en trois par les barrages de l’armée israélienne qui ouvre et qui ferme le passage selon ses desiderata.
 
Dans ce contexte, l’Autorité palestinienne pourra-t-elle organiser des élections en 2005, comme elle l’a annoncé ces derniers jours ?
L’Autorité palestinienne est devant une situation surréaliste. D’un côté, on lui demande d’assumer ses responsabilités politiques - alors qu’elle est totalement assiégée par l’armée israélienne, qu’elle a perdu la souveraineté sur la quasi-totalité des territoires, et que son président, Yasser Arafat, est littéralement prisonnier dans son bunker à Ramallah -, d’un autre côté, l’Autorité est pressée par les instances internationales mais aussi, et surtout, par la population palestinienne d’essayer de faire bouger les choses. La seule chose que l’Autorité puisse faire dans une situation, dans laquelle elle a les pieds et les poings liés, c’est d’essayer de créer une dynamique politique interne en organisant des élections. L’Autorité n’a aucun autre moyen d’amener Sharon à une volonté de négociation, au moment où la situation en Irak et la présidentielle américaine paralysent les diplomaties. La tenue des élections permet à l’Autorité palestinienne de montrer qu’elle est prête à renouveler l’équipe politique, qui est là depuis 1996 et qui a déjà terminé son mandat. Il est évident qu’organiser des élections municipales, législatives et présidentielle dans une situation d’occupation est pratiquement quelque chose d’impossible. Nous avons décidé de lancer quand même l’inscription des électeurs et des candidats pour essayer de sauver une situation interne politique qui ne peut pas continuer à stagner.
 
 
A PROPOS DE...
Ce bulletin est mis en forme par un membre de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), lequel fait partie du Collectif Palestine Solidarité 31.
Site national de l'AFPS: http://www.france-palestine.org/, Site toulousain de l'AFPS: http://www.toulouse-palestine.org/ (les Bulletins sont archivés sur ce site).
Pour adhérer ou être informé des activités de l'AFPS, contacter M René Guillerm reneguillerm@wanadoo.fr
Communiquez-moi des infos - courtes! - à inclure si vous le souhaitez.
JPB - Bulletin-Palestine-owner@yahoogroupes.fr




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Galilée en danger : plan israélien de judaïsation

 Par Zuhayr Andraos

Al-Quds al-arabi

L'agence juive a annoncé, sur son site internet, qu'au cours des prochaines années, jusqu'à l'an 2010, elle a l'intention de faire venir 300.000 colons juifs de toutes les parties du monde pour les faire habiter dans la région,  dans le cadre du plan de Sharon de judaïsation de la Galilée et du Naqab. L'agence juive précise que les terres qu'elle possède (!!) en Galilée vont être vendus aux nouveaux venus à des prix très bas afin d'attirer le plus grand nombre de juifs, afin de transformer la balance démographique en faveur des Juifs, car aujourd'hui, il y a un équilibre (après quoi ?) entre les Arabes et les Juifs. L'agence juive a affirmé qu'il s'agit de la plus vaste opération de colonisation qu'elle a l'intention de mener depuis la création de l'Etat d'Israël.

Le site internet de l'agence juive propose aux personnes intéressées l'achat d'appartements et de villas dans toutes les parties de Galilée, affirmant que ces propositions concernent les Juifs seuls. Il faut indiquer que les terres que l'Agence Juive prétend posséder sont des terres palestiniennes dont les propriétaires ont été expulsés lors de la nakba en 1948. Ainsi, l'agence juive mène depuis quelque temps un grand tapage publicitaire dans les moyens d'information juifs à ce propos, ainsi que sur les panneaux publicitaires dans les rues, en Galilée, disant : Venez et habitez là.

Dans le même cadre, une cérémonie a eu lieu pour la création du quartier de Ramat Yashiv au coeur même de la ville ancienne d'Al- Lod, où il sera construit 800 logements, en prévision de faire loger 5000 familles de colons au cours des prochaines années. Ce quartier va être construit aux dépends de l'expulsion et de la destruction des maisons arabes dans l'ancien quartier de Samekh Hit. Les responsables du projet affirment clairement que le but est d'empêcher les arabes de s'approprier les terres à proximité, de construire des maisons non autorisées, selon les termes d'un des responsables de ce projet de colonisation. Il apparaît également que le quartier juif va être construit tout près du quartier arabe, et les colons ont obtenu la terre gratuitement, offerte par le ministère de l'habitation. Les responsables du projet affirment qu'ils ont obtenu la terre de façon légale.

Le président de l'association de la colonisation affirme que 50% des personnes qui obtiendront les appartements sont des colons de Cisjordanie et de Gaza, qui veulent réaliser le vieux rêve sioniste de la colonisation, et ajoutant : nos relations avec les Arabes seront très bonnes, nous allons leur demander de quitter leurs maisons, et nous les paierons. D'après le ministère de l'habitation, il est prévu de démolir encore 17 immeubles pour ce projet, le quartier devant être construit sur une terre d'où la population a été expulsée il y a une dizaine d'années, mais il reste une partie difficile, et à cause de deux maisons arabes, la construction de 104 logements juifs a été arrêté, car les propriétaires demandent des prix exhorbitants pour partir, vers les 350 à 400.000 dollars, mais tout ce que nous pouvons payer, c'est 200.000.

Lors de la cérémonie pour ce nouveau quartier, plusieurs militants de l'association Shatil ont manifesté contre la construction de cette colonie en plein centre ville. Shatil a protesté contre la décision du gouvernement et affirme que ce plan vise à judaïser la ville d'al-Lod, et à chasser sa population arabe, qui est de 27% actuellement.

La police israélienne a arrêté les manifestants qui revendiquaient uniquement l'égalité entre les Juifs et les Arabes.

Dans une interview de l'avocat Abdul Karim Zabarka, ce dernier a accusé le maire de la ville d'al-Lod, qui est du Likoud, de se comporter avec les Arabes selon ses propres intérêts, sa politique anti-arabe devant servir son avenir politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les enfants payent le tribut le plus lourd aux crimes de guerre israéliens et aux crimes contre l'humanité commis dans le Nord de la Bande de Gaza. Vingt enfants tués suite à cette invasion.

Defence For Children International -  Palestine Section
5 Octobre 2004 (Reference 009)

Depuis sept jours, les forces d'occupation israéliennes mènent des raids brutaux dans le nord de la Bande de Gaza, au cours de ce qui constitue la plus importante attaque dans cette région depuis le début de la deuxième intifada. Le siège et l'invasion de  Beit Hanoun, Beit Lahiya et de la ville et du camp de réfugiés de  Jabaliya ont vu les forces d'occupation israéliennes prendre pour cible des civils et leurs biens. Au total, 75 Palestiniens ont été tués au cours de la campagne militaire appelé "Jours de Repentir" , dont 20 enfants dans le Nord de la Bande de Gaza. De plus, un enfant a été tué dans le Sud et deux dans le Centre de la Bande.  Plus de 285 Palestiniens ont été blessés dans les attaques, parmi lesquels plus de 100 enfants.

Le lourd bilan du nombre de morts fait état de 133 enfants tués entre le début de 2004 et le 4 Octobre 2004. Le nombre total d'enfants tués depuis le début de l'intifada est maintenant de 647.

La plus jeune victime des raids sur Gaza est  Lo'ay Ayman Mohammed al-Najjar, 4 ans, de la région de  Khan Younis . Il a été tué quelques minutes après son retour du jardin d'enfants.Sa mère était en train de préparer son déjeuner quand elle a demandé à  Lo'ay d'apporter une bouteille d'eau qui était près de la porte de leur maison.  Au moment où il prenait la bouteille,  Lo'ay a reçu une balle dans la tête et est mort sur le coup. A Jabaliya, la zone la plus touchée par les attaques israéliennes, sept garçons ont été tués le  30 Septembre quand un tank israélien a fait feu sur eux alors qu'ils étaient à côté de l'école de garçons. La force de l'explosion a été telle que dans certains cas les familles n'ont pu identifier les corps que grâce à des morceaux de vêtements.

                                           Age des enfants tués au cours de l'offensive sur Gaza 

Age

Nombre d'enfants tués 

0-8

2

9-12

1

 13-15  

14

16-17

 6

 Total      23

 

L'usage aveugle de missiles air-sol et de tirs de tanks a causé d'énormes dégâts aux maisons palestiniennes et aux biens civils, y compris les écoles. Les infrastructures élementaires telles que les routes et le réseau d'égout ont été éventrés, les cables d'alimentation électrique abattus, les terres agricoles dévastées. Les bulldozers des forces d'occupation israéliennes ont totalement démoli des dizaines de maisons qui abritaient plusieurs centainesde personnes. Le Service de Documentation du DCI/PS a réussi à recueillir des informations sur la destruction de 76 maisons à Jabaliya et dans la partie Est de  Beit Lahiya, mais il est clair que le nombre total sera bien plus élevé. Trois écoles ont également été réduites en poussière par les bulldozers- l'ecole elementaire de garçons pour les réfugiés et lécole elementaire de garçons de Jabaliya ainsi que le jardin d'enfants de  Tel el-Zatar qui est à la fois une école et une association pour les enfants handicapés.

Les autorités israéliennes ont fait état de leur volonté de continuer cette campagne non seulement pour des jours mais pour des semaines. Pourtant, cette offensive militaire constitue une gravissime infraction aux lois internationales sur les droits de l'homme, puisqu'elle prend pour cible des civils innocents. Cela est mis en évidence par le nombre d'enfants tués qui ne participaient pas à des activités militantes. Le bombardement aveugle par Israël du nord de la Bande de Gaza - une des zones les plus peuplées au monde- a eu pour conséquence la destruction de vies et de moyens de subsistance pour des civils palestiniens d'une façon qui ne peut en aucun cas être justifié par la nécessité militaire israélienne. De tels actes constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Dans la guerre de l'information menée par Israël,  qui existe toujours à toute invasion israélienne de zones palestiniennes,  Israël répète comme un disque rayé, que des militants palestiniens ont utilisé des voitures de l'UNWRA pour transporter des missiles,  sans avoir beaucoup de preuves de ces allégations. De telles affirmations sont utilisées par Israël pour justifier l'imposition de restrictions sur des organisations humaniataires ou de secours médical et sur les oraganisations des Nations-Unies pour les empêcher de remplir leur rôle d'assistance aux civils dans les zones soumises à des attaques ou à une invasion. Les forces d'occupation israéliennes ont empêché les ambulances de s'approcher des blessés, de les évacuer ou de leur prodiguer des soins dans le Nord de la Bande de Gaza. Il n'a pas non plus été possible aux organisations d'aide de faire parvenir de la nourriture dans les zones qui subiisaient le siège et l'invasion.

De ce point de vue, nous, au  DCI/PS considérons que ce que fait le gouvernement israélien n'est pas très éloigné du terrorisme et d'un crime de guerre contre le peuple palestiniens, particulièrement les enfants palestiniens. Il est urgent que la communauté internationale rompe son silence et prenne toutes les mesures possibles pour garantir la protcetion du peuple palestinien contre les crimes de l'occupation. Nous faisons aussi appel aux Etats signataires de la 4 ème Convention de Genève de 1949 afin qu'ils assument leurs responsabilités par rapport au premier article de la Convention qui stipule l'obligation de respecter et de faire respecter la convention dans toutes les circonstances. Nous lançons aussi un apel au Conseil de Sécurité des Nations-Unies afin qu'il cesse de traiter Israël comme un étt au-dessus des lois et qu'il prenne toutes les mesures pour obliger Israël à appliquer la 4ème Convention de Genève.

Pour davantage d'information, reportez-vous au site Internet du  DCI/PS  www.dci-pal.org 

ou téléphonez au l +972 (0)2 240 7530 et demandez  George Abu al-Zuluf: Directeur ou Catherine Richards: Coordinatrice de Recherche 

ou envoyez un mail dcipal@dci-pal.org  

 

 

1/ Le 30 mars : Sortie de la première compilation franco-palestinienne de solidarité avec le peuple palestinien

2/ Le 24 mars : Avant - Première du documentaire "Elias Chacour,Prophète en son pays", à l'IMA

3/ Du 24 au 26 mars : Concert de Samir et Wissam Joubran, à l'occasion de la sortie du disque "Tamaas".

 

1/ APPEL A SOUSCRIPTION - le 30 mars, journée de la terre sort la première compilation franco-palestinienne de solidarité avec le peuple palestinien.

NOIR DESIR, MANU CHAO, SERGENT GARCIA, AICHA REDOUANE, IV MY PEOPLE, MEI TEI SHO, ZEBDA...

Une vingtaine de groupes chanteurs français d'origines diverses aux styles hétéroclites plusieurs arabophones cotoient les artistes palestiniens les plus en vue et à découvrir tels SABREEN, RIM BANNA, ADEL SALAMEH, DAM etc....

Un double CD témoignage collectif de solidarité avec tout un peuple et de soutien à ses musiciens, dont les bénéfices iront au soutien de projets d'échanges culturels avec la Palestine ses enfants ses camps de réfugiés

Souscriptions en prévente : Conscience et Culture - c/o librairie Envie de Lire
16 rue Gabriel Peri - 94200 Ivry s/seine - conscienceetculture@yahoo.fr - Chèques à l'ordre de Conscience et Culture
Etranger : 18 euros - France : 17 euros

2/ Le 24 mars : L'Institut du Monde Arabe et Sérimage Film,  présentent en avant-première, le documentaire "Elias Chacour, Prophète en son pays" - Lundi 24 Mars 2003 à 20 Heures

De Claude Roshem Smith - avec la collaboration de André Chapel - France (2003) 55' 
En présence de la réalisatrice et de Elias Chacour
Entrée dans la limite des places disponibles,au delà des invitations. Contact 06 86 43 81 63 - Auditorium niveau -2


3/ SAMIR et WISSAM JOUBRAN - oud / Palestine - EN CONCERT

Samir Joubran voudrait désespérément n'être qu'un artiste, dont le passeport serait sa seule musique. Mais Samir Joubran est aussi Palestinien. Et malgré lui il est plus que jamais Palestinien quand il est artiste. Alors il faut témoigner en artiste, mais témoigner, pour les siens et pour ceux qui sont loin, si loin du Moyen Orient. Si on doit jouer, délaisser le virtuose, le joli, le  flatteur, pour laisser parler l'émotion nue. Ce n'est pas un hasard s'il invite son frère, celui avec qui les mots sont inutiles, celui qui ressent dans sa chair des émotions sours, pour construire un  rempart de silence et de fragilité face aux stridences des F16.

Samir Joubran avait donné son seul concert européen récent aux Nuits Atypiques de  Langon en août 2002. Sa femme et sa fille étaient restées à Ramallah. Toutes les heures, il guettait les informations à la radio. Sans que rien ne soit dit en dehors du chant des Ouds, le public avait profondément  ressenti cette intensité, ce désespoir, et avait fait un triomphe aux deux frères.

Originaires de Nazareth, en Galilée, Samir et Wissam Joubran sont deux des meilleurs joueurs de oud palestiniens.
Ils interprètent en toute complicité un répertoire qui associe  improvisations, compositions personnelles et thèmes traditionnels. Ils placent leur apparition scénique sous le signe de la paix et tentent par la maîtrise de leur art, de transmettre au public leur espoir d'un monde meilleur.

À l'occasion de la sortie du disque "Tamaas" de Samir Joubran (ref daquì 332015 / distribution Harmonia Mundi) - dans les bacs le 14 mars

- En concert à Marseille : Vendredi 28 février dans le cadre du Strictly Mundial / Dock des Suds / Cabaret Bleu - de 21h30 à 22h30

- En concert à Paris : Lundi 24, mardi 25 et mercredi 26 mars au Divan du Monde / 75 rue des Martyrs - 75018 Paris - métro Pigalle  -  Concert à 20h30 (Ouverture des portes à 19h30)
Prix des places : 15 et 13 euros Réservations : 01 48 57 51 48 / 01 44 92 77

- Autres dates de concert : 23 mars : Portes-les Valences (26) Train Théâtre  et 28-29 mars : Figeac (46) - Festival le Chaînon Manquant

"Venus de Palestine, Samir et Wissam Joubran juste accompagnés de leur ouds ont transformé la nuit en un rêve de douceur. Sur leurs visages, on pouvait voir défiler les souffrances d'un peuple. Dans le cadre superbe de la scène des Arcades, ils ont transformé ces quelques notes en une nuit magique."
Bérangère Dunglas - Sud-Ouest, 6/08/02

Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
Tél. :  33 1 40 36 41 46
Fax. : 33 1 44 72 93 73
E-mail : pfpalest@club-internet.fr
http://plateforme-palestine.netliberte.org

 
     
  Retour de Palestine

par Yasmine Boudjenah et Jean-Claude Lefort ( * )

 
 
 

Vue des territoires occupés palestiniens, la polémique parfois violente qui entoure toute initiative ou prise de position visant à faire pression sur Israël - telle que celle suscitée par la motion votée par l'université Paris-VI en décembre dernier, ou plus récemment celle de Grenoble-II - paraît absolument dérisoire et déplacée. Devant les faits.

A Hébron, les deux universités ont été fermées dans la nuit du 14 janvier par l'armée israélienne. L'université de la ville et l'université palestinienne de polytechnique subissent ainsi quinze jours de bouclage ; un ordre militaire des forces israéliennes indique en outre une possible " extension " de cette mesure pour six mois supplémentaires, soit la remise en cause de l'année universitaire. L'université de polytechnique se situe pourtant en zone A, reconnue il y a dix ans à Oslo comme relevant de la seule responsabilité palestinienne.

La hargne est poussée à une telle extrémité que la fermeture s'est accompagnée d'importantes dégradations handicapant le bon fonctionnement le jour où l'interdiction sera levée. Avec beaucoup
de colère contenue, le vice-président de l'université polytechnique nous a ainsi décrit la destruction d'ordinateurs, la saisie de cartes mères - soit une majeure partie des archives -, les graves dommages causés à l'alimentation électrique. Impossible de fournir des photos : les soldats ont décrété la zone " militaire ". Une énorme porte blindée barre désormais l'accès aux études. Au total, dans les deux universités, 6 500 étudiants, des centaines de professeurs et d'employés sont concernés par cet acte brutal qui ferait se lever nombre d'intellectuels bien-pensants s'il était commis dans tout autre partie du monde.

La décision israélienne s'appuie sur l'affirmation selon laquelle des étudiants de ces deux universités seraient des membres du Hamas et du Djihad islamique. Les attentats contre des civils sont abjects
et ruinent la cause qu'ils prétendent défendre. Mais les dirigeants israéliens croient-ils naïvement que le travail idéologique de ces organisations va cesser parce que les amphis et les bureaux sont
inaccessibles ? Qui peut croire que là se trouve la bonne voie pour assurer la sécurité des citoyens israéliens ? Au contraire, c'est toute une population qui est pointée du doigt et chez qui le
sentiment de frustration, d'oppression ne peut que croître. Encore plus parmi ces adolescents et ces jeunes, qui n'ont connu rien d'autre que la plus humiliante des occupations et la déception issue
du non-respect des engagements pris à Oslo. Le vice-président nous l'a répété, exaspéré : " Nous n'enseignons même pas les sciences politiques ici ! "

Au-delà, c'est tout le droit à l'éducation qui est bafoué pour les enfants palestiniens. Outre les fermetures régulières plus ou moins longues des différentes universités palestiniennes, l'ensemble du
système éducatif est lourdement mis à mal par l'occupation. Ainsi, et toujours à Hébron, les 18 écoles de la vieille ville accueillant habituellement 15 000 élèves sont régulièrement fermées. Et même
quand aucune menace d'interdiction directe ne pèse, comment les écoles peuvent-elles fonctionner normalement du fait des obstacles permanents à la circulation (check-points, arbitraires, couvre-
feu) ? Professeurs - ils sont 1 000 qui habitent une trentaine de villages autour de Hébron - ou élèves se retrouvent souvent dans l'impossibilité de rejoindre leur établissement.

La même logique préside à la destruction du patrimoine culturel palestinien. Le 29 novembre 2002, l'armée israélienne a donné l'ordre de démolir de nombreuses maisons dans la vieille ville historique de Hébron. Elles ont la " malchance " de se trouver sur le tracé d'une route devant relier la colonie de Kyriat Arba à celles du centre-ville. Des dizaines de familles palestiniennes ont déjà fui. Ce plan concerne des bâtiments vieux pour certains du XVIe au XIXe siècle, 22 maisons ont déjà été détruites.

Les faits, c'est aussi la colonisation accélérée du territoire que le processus de paix avait désigné comme le futur Etat palestinien. Et ce en totale violation des accords d'Oslo et des conclusions du
rapport Mitchell. 205 colonies rassemblent désormais 400 000 colons, sur 42 % de la Cisjordanie et 15 % de la bande de Gaza. Partout, leur expansion dite " naturelle " et les routes réservées aux colons visent à empêcher une continuité territoriale, notamment aux frontières du futur Etat. Quant à la construction du " mur de sécurité ", long de 360 kilomètres, son tracé entraînerait de fait une annexion de parties supplémentaires de la Cisjordanie. A la faveur par exemple d'une intervention guerrière en Irak qui attirerait tous les projecteurs du monde.

Les faits, c'est encore la destruction d'infrastructures financées par l'Union européenne ou certains de ses Etats membres à hauteur de près de 40 millions d'euros.

On nous rétorquera que tout cela est connu. Quelles conclusions en tirer ? L'attitude israélienne est en totale contradiction avec " le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de
l'homme " tel que l'énonce l'article 2 de l'accord d'association UE-Israël. Alors, en quoi la demande de suspension de cet accord qui considère toujours Israël comme un " partenaire " de l'Europe est-
elle de trop ? En quoi demander et faire appliquer le respect du droit par Israël serait de trop ? Est-ce trop demander que d'envoyer, toujours pour le droit et l'application des résolutions de l'ONU, " une force internationale d'interposition et d'observation (...) sous l'égide des Nations unies ", alors même que sont de plus en plus avérées les craintes que Sharon profite d'une guerre contre l'Irak pour un " transfert " de populations et/ou l'annexion de nouveaux territoires ?

Qui ne voit que le salut d'Israël passe par le refus d'appliquer à son endroit la politique du " deux poids, deux mesures " ? Qui ne voit que sans intervention de la communauté internationale rien de
bon ne peut être attendu pour aucun des deux peuples ?

Voilà ce à quoi la résolution du Parlement européen du 10 avril 2002 appelait. Elle est d'une actualité toujours aussi brûlante et révoltante.

( * ) Députée européenne de la Gauche unitaire européenne (GUE-GVN), député communiste.
 

 
 

NON A L’OCCUPATION ! NON A L’APARTHEID !

BOYCOTT DES PRODUITS ISRAELIENS !

 
 


Le Parlement européen a voté en avril dernier la suspension de l’accord d’association économique avec Israël, en raison du non-respect du droit international par ce pays. Nous exigeons que les responsables politiques de notre pays assument leurs responsabilités, et traduisent dans le droit français ce vote européen.

En tant que citoyens nous avons la CAPACITE  et le DEVOIR d’agir et de leur MONTRER L’EXEMPLE en cessant d’acheter les produits israéliens, tant que durera l’occupation, par Israël, des territoires palestiniens.

En particulier, nous demandons à chacun de cesser d’acheter les fruits, légumes et autres produits agricoles «Made in Israel». Plus généralement, nous appelons à ne pas acheter les produits portant le code 0729,  qui est en général  l’identifiant d’Israël. Quand l’origine des produits n’est pas spécifiée (ce qui est illégal), nous demandons à tous les citoyens de se renseigner sur leur provenance.

Le gouvernement israélien dirigé par Ariel Sharon aggrave de jour en jour sa politique de colonisation des territoires palestiniens, de répression et d'humiliation de la population palestinienne, de destruction de toutes ses infrastructures, et de violations du droit  international, des droits humains et des conventions de l'ONU. Ces violations continuelles, qui sont la source d'une résistance désespérée de la part des palestiniens, allant jusqu’à des attentats meurtriers contre des civils, ne peuvent qu'envenimer la situation, et rendre impossible une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Avec la construction de murailles bétonnées, électrifiées et armées, le gouvernement israélien renforce en outre un système généralisé d’APARTHEID, comme naguère en Afrique du Sud.

Il ne faut pas oublier non plus que les produits agricoles "Made in Israel" sont cultivés, non seulement en partie sur des terres volées, mais également avec de l'eau volée, qui provient en majeure partie des territoires occupés. Du fait de l'occupation israélienne, les Palestiniens n'ont en revanche aucune possibilité d’exploiter leur agriculture : leurs terres sont attribuées à des colons ou détournées en zones militaires. De nombreuses plantations ont en outre été détruites, et les exportations de produits palestiniens sont bloquées ou sérieusement entravées. De plus, Israël enfreint le droit en exportant un certain nombre de produits provenant de colonies installées en Palestine, sous la mention «Made in Israel», une pratique frauduleuse clairement dénoncée dans l’accord économique euro-israélien.

Enfin, le boycott nous est aujourd’hui réclamé par de nombreux pacifistes israéliens, qui savent qu’il s’agit là aussi d’un moyen pour préserver l’avenir d’Israël et de son peuple.

C’est bien pourquoi le boycott des produits de l’apartheid israélien ne saurait justifier ou excuser la moindre manifestation d’hostilité à l’encontre de personnes ou d’établissements juifs. Notre démarche s’inscrit au contraire dans le cadre d’une lutte déterminée contre le racisme, qu’il s’agisse de l’antisémitisme ou de tout autre préjugé raciste. 

Pour acquérir les autocollants «Boycott», Nous contacter :

Pour télécharger ce texte en format "RTF" et l'imprimer :
http://fr.groups.yahoo.com/group/Le_Magazine_InterCulturel/files/boycott.rtf  

 
     
  Motion de l'Université Paris XI  
     
  Nous, personnels de L'Université Paris XI, sommes choqués par la dégradation des conditions de vie et de travail de nos collègues palestiniens et de leurs élèves et étudiants. Nous sommes indignés par la campagne de calomnie et d'intimidation menée à l'encontre de ceux de nos collègues du CA de Paris VI qui ont réagi à cette situation, selon leur conscience, en disant leur appui à un vote du Parlement Européen. C'est pourquoi :

- nous affirmons notre entière solidarité avec nos collègues de Paris VI,
- nous demandons l'application de la résolution du Parlement Européen portant suspension de l'accord d'association UE - Israël tant qu'Israël s'obstine dans une politique de  violation des droits humains en Palestine,
- et nous soutenons plus que jamais la recherche d'une paix juste au Proche-Orient, dans le respect des droits et de la sécurité de tous les peuples de la région.
**  Rappelons que nombre de ces infrastructures avaient été financées par l'UE, et que, parmi elles, figure le ministère de l'éducation, détruit le 13 avril 2002.
*** Dans la nuit du 14 au 15/1/2003, l'armée israélienne a fermé l'Université et trois sites de l'Ecole Polytechnique de Hébron, soudant les portes de ces établissements. Rappelons qu'un accord inter-universitaire lie Paris XI à cette Ecole.

PREMIERS SIGNATAIRES
Jacqueline MASSERON-POMMIER Maitre de Conférences LCAM, Laurence MALEGAT Chargée de Recherches LIXAM, Olivier PENE Directeur de Recherches PHYSIQUE THEORIQUE, Vincent RIVASSEAU Professeur PHYSIQUE THEORIQUE, Annick WEINER Professeur LPPM, Jacques HENRY Maitre de Conférences MATHÉMATIQUES, Catherine THIBAULT Directeur de Recherches CSNSM, Roland LOMBARD Directeur de Recherches IPN, Habib BOUHOUCH Ingénieur LURE,
Bernard JANCOVICI Professeur Emérite PHYSIQUE THÉORIQUE, Georges AUDI Directeur de Recherches CSNSM, Jean Pierre DELABOUDINIERE Directeur de Recherches IAS, Horst FROHLICH Maitre de Conférences LCAM, Thierry PRANGE Professeur LURE, Pascal LEDERER Directeur de Recherches PHYSIQUE DES SOLIDES, Renée PRANGE Directeur de Recherches OBSERVATOIRE MEUDON, Annick JACQ Chargée de Recherches IGM, Elias WARDE Maitre de Conférences IEF, Jacques POMMIER Professeur Honoraire, Hubert Krivine LPTMS Professeur
 
 
 
  Solidarité avec le peuple Palestinien
Pour les droits nationaux du peuple palestinien et l'application des résolutions des Nations unies.
Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dans des Etats aux frontières sûres et reconnues.
Pour une force Internationale de paix et de protection en Palestine.
 
   
Meeting pour la suspension de l’accord d’association mercredi 20 novembre,
GRANDE SALLE DE LA MUTUALITÉ  à 20 h 30
Compte rendu
 
   
  "Le droit est notre seule religion"
Des parlementaires européens et français demandent la suspension de l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël. Une première.

Il y a des phrases qui suscitent les ovations. Dans la salle comble de la maison de la Mutualité, mercredi soir (20 novembre 2002) à Paris, Leila Shahid, déléguée générale de Palestine en France, n'a eu besoin de le dire qu'une fois pour faire lever les 1700 personnes présentes: «Le droit
est notre seule religion. ». Une phrase en forme de mise au point et de supplique aussi pour demander la suspension de l'accord d'association entre l'Union européenne (UE) et Israël, accord entré en vigueur à la fin des années quatre-vingt-dix. Une suspension appelée pour la première fois de ses vœux par le Parlement européen il y a peu, dans sa résolution du 10 avril 2002 : un grand pas déjà franchi! Parlementaires européens, belges ou italiens, parlementaires français, de l' UMP à la LCR en passant par le Parti communiste et même le Parti socialiste, ils étaient nombreux à appuyer cette revendication, transcendant les divisions politiques pour mieux réaffirmer que cet accord est conditionné dans son article 2 au respect des droits de l'homme et des principes démocratiques. Et que cet article n'est pas une clause de style. Tous sont revenus, à commencer par Alima Boumdienne, députée européenne (Verts) et Nicole Borvo, sénatrice (PCF), sur la longue liste des violations du droit international par le gouvernement israélien, à commencer par les résolutions des Nations unies ou la IVe Convention de Genève: colonisation, bouclages de territoires, exécutions extrajudiciaires, punitions collectives, déportations. Une litanie coloniale qu'on ne peut ignorer. Et aucune acrimonie contre le peuple israélien, durement touché par des attentats suicides injustifiables, n'a percé ce soir-là.

La lecture du texte de soutien qu'Uri Avneri avait remis pour l'occasion, au nom du mouvement israélien La paix maintenant, n'a fait que conforter ce que Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de l'homme, avait martelé le premier: «Ce n'est pas un peuple qui est dénoncé mais bien la politique d'un gouvernement!" Une façon de rappeler aux opposants de la suspension de l'accord qu'il n'est question ni d'un embargo à l'irakienne ni même de la suspension des accords de coopération scientifique, universitaire ou culturel avec l'Etat hébreu, mais bien des seules clauses commerciales qui offrent à Israël des tarifs préférentiels lors de l'entrée de ses produits sur le marché communautaire, son premier débouché commercial. Pourtant, dans une UE où le Parlement n'a que peu de pouvoir, la véritable bataille reste encore celle du Conseil et de la Commission: la Grande Bretagne, l'Allemagne, les Pays- Bas, le Danemark s'opposent, chacun pour ses raisons, à la prise de sanctions contre Israël quelles qu'elles soient. Mais si un grand espoir s'est levé à la Mutualité dans la mobilisation contre la politique coloniale d'un gouvernement, cette victoire attendue du droit doit aussi être celle de l'Europe, comme l'a souligné Leila Shahid : utiliser des moyens non militaires pour enrayer le processus de violence du Moyen Orient, c'est prouver qu'il y a une autre voie que la «guerre préventive» de George W. Bush

 
     
  INVITATION
29 NOVEMBRE 2002

Journée des Nations Unies pour les droits inaliénables du Peuple palestinien
 
     
  Chers Amis et Amies,
C’est avec plaisir que nous vous invitons aux activités de ce vendredi 29 novembre 2002, Journée des Nations Unies pour les droits inaliénables du Peuple Palestinien. Cette journée sera placée sous les mots d’ordre
 
 
 
  • Fin de l’occupation israélienne de la Palestine
  • Protection internationale pour les Palestiniens
  • Application de toutes les résolutions des Nations Unies.
Elle sera divisée en deux parties :
  1. De 12h30 à 13h30 : Piquet devant l’Ambassade d’Israël, avenue de l’Observatoire à Uccle (1180 Bruxelles).
  2. A 20H : Soirée de Solidarité avec le Peuple Palestinien en lutte pour ses droits,
Avec la participation de :
Laïla Chahid, Déléguée Générale Palestinienne à Paris
        Afif Safieh, Délégué Général Palestinien à Londres
        Chawki Armali, Délégué Général Palestinien à Bruxelles.
Lieu : Salle Helder Camara, 19 rue Pletinckx à 1000 Bruxelles.
PAF : 2 €.
 
     
 

La joie de la fête !

Fatma Al Najar, de la ville de Khan Younès, a été hospitalisée après qu'une Israélienne soldate l'a forcée à boire une bouteille de liquide utilisé dans la fabrication des bateaux.

Lundi dernier, un jour avant le fête (Aid Aladha),Fatma Najar, âgée de 42 ans, a voulu acheter des vêtements nouveaux pour ses enfants.

Fatma vit dans la ville de Khan Younès, dans la Bande de Gaza, près d'Almawasi, un quartier ou le couvre feu et les mesures restrictives, imposées par les troupes israéliennes sont devenues une routine depuis le début de l'Intifada.Malgré la situation, Fatma a réussi à se rendre à Rafah et à acheter des vêtements pour les enfants.Elle a acheté aussi une bouteille de liquide utilisé par son mari qui est pêcheur.

Sur le chemin du retour, une Israélienne soldate l'a arrêtée au check point de Tal-Sultan. L'israélienne a vu la bouteille et a commencé à poser des questions sur son contenu.

Fatma a décliné la vérité ; mais l'Israélienne ne l'a pas cru et a exigé de Fatma qu'elle boive le liquide contenu dans la bouteille.

Au début la pauvre femme a essayé de refuser ; mais l'Israélienne a entrepris à la frapper. Fatma a fini par être forcée à boire le liquide et elle n'a pas tardé à entrer dans le coma.

Un passant palestinien l'a emmenée à l'Hôpital Nasser dans la ville de Khan Younés, où elle a passé trois jours en soins intensifs. Elle a ensuite été  admise à l'Hôpital Européen à Rafah pour poursuivre le traitement.

Les enfants de Fatma sont restés à la maison pendant la fête.
Ils avaient de nouveaux vêtements.
Il leur manquait seulment LA JOIE !

Source : Centre International de Presse (Gaza)

 

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