Samedi 8 mars 2003 Journée des femmes.
SAUVER AMINA LAWAL !!! |
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Amina Lawal condamnée à mort, parce qu'elle avait avoué attendre un troisième enfant alors qu'elle était divorcée et mère de deux enfants. Selon la charia, une femme mariée une première fois, même
si elle a divorcé, commet un adultère si elle a des relations sexuelles sans
être remariée. Envoyez un mail au Président de la République du Nigeria
pour sauver Amina Lawal. Manifestation unitaire samedi 8 mars à 14h entre République et Nation Paris en soutien à la Marche Nationale des Femmes contre les ghettos et pour l'égalité.
Collectif Bellaciao
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En 2002, en plein dialogue
avec l'Union européenne, la presse officielle en Iran a annoncé 474
exécutions, dont la plupart en public. L'an dernier les mollahs pour la
première fois ont exécuté des femmes en public et l'ont diffusé à la
télévision. Au moins trois cas de lapidation ont été rapporté et quatre
femmes ont été condamnées à la lapidation durant cette période. |
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Campagne de soutien à Sérénade CHAFIK |
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Sérénade Chafik a pris la décision d’entamer une grève de la faim vendredi 21 février 2003, et nous regrettons qu’une femme mette sa vie en danger pour être enfin entendue. En octobre 1998, informée des risques d’excision encourus par sa fille Laïla, Sérénade saisit la justice française pour la préserver de cette mutilation sexuelle (coutume pratiquée en Egypte sur 90% des femmes). Sous la pression de la diplomatie égyptienne, le tribunal des affaires familiales en France l’a d’abord déboutée en s’appuyant sur le code de la famille égyptien qui ne reconnaît aucun droit aux femmes. Soutenue par de nombreuses associations et personnalités ainsi que l’opinion publique, elle décide de mener une lutte pour faire valoir ses droits et préserver l’intégrité physique de sa fille. Le 12 mars 1999, la justice française accordait un droit d’hébergement à Sérénade pour la période des vacances d’été, à appliquer en France dès l’année 2000. Devant ce tribunal, le père de Laïla s’est engagé à respecter cette décision. Mais aussitôt que les autorités françaises lui eurent livré Laïla, le 22 mars 1999, celui-ci l'emmena en Egypte sans que la Justice et le Ministères des Affaires Etrangères, qui était intervenu tout au long de la procédure, ne s’assurent ni de la sécurité de l'enfant, ni de l’application du droit d’hébergement de la mère. Depuis 4 ans, comme le craignait Sérénade, Laïla n'a pu quitter l'Egypte et revoir sa mère en France. En mai 2002, le tribunal a condamné le père à 2 ans de prison ferme pour non-présentation d'enfant. Mais ce jugement n'a rien changé puisque l’Egypte refuse l’application de la convention franco-égyptienne, en faisant primer le droit coutumier sur le droit national et international. Actuellement, Sérénade n’a plus de nouvelles de sa fille, chaque recours en justice se heurtant à l'inertie de la diplomatie française et au mutisme des responsables nationaux. Leur silence persistant les rend complice de la négation quotidienne des droits maternels les plus élémentaires de Sérénade. Celle-ci a engagé une somme colossale pour tous ses frais de justice, elle vient de perdre son travail et par désespoir a entamé une grève de la faim. Il est urgent de lui apporter notre soutien. Site Internet : http://perso.wanadoo.fr/serenade.laila/ Pour les messages de soutien : serenade.chafik2@tiscali.fr Pour tout contact : vince.delphine@wanadoo.fr Comité de soutien à Sérénade et Laïla : Collectif « Encore Elles ! », MFPF, ANCIC, AC !, CGT Commission « Mixité-Egalité », Gasprom ASTI, CGT 44, G10-Solidaires, Ecole Emancipée, LCR, LDH, les Alternatifs, Espace Simone de Beauvoir, COLIF, Femmes Solidaires, SUD Caisse d’Epargne, les Verts, SUD Education Pays de la Loire, CNL, St Herblain Autrement, … Pour envoyer cette lettre ouverte, écrire à : Ministère des affaires étrangères : http://www.france.diplomatie.fr/courrier/ Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/mail.htm Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République, Nous venons d'apprendre que Sérénade CHAFIK a pris la décision d'entamer une grève de la faim et nous regrettons qu'une femme mette sa vie en danger pour être enfin entendue. En Octobre 1998, informée des risques d’excision encourus par sa fille Laïla, Sérénade CHAFIK saisit la justice française pour la préserver de cette mutilation sexuelle (coutume pratiquée en Egypte sur 90% des femmes). Sous la pression de la diplomatie égyptienne, le Tribunal des Affaires Familiales en France l’a d’abord déboutée en s’appuyant sur le Code de la Famille égyptien qui ne reconnaît aucun droit aux femmes. Soutenue par de nombreuses associations et personnalités ainsi que l’opinion publique, elle décide de mener une lutte pour faire valoir ses droits et préserver l’intégrité physique de sa fille. le 12 mars 1999, La justice française lui accorde un droit d’hébergement, pour la période des vacances d’été, à appliquer en France dès l’année 2000. Les juges ont estimé que c’était une garantie suffisante contre le danger que représente l’excision. Devant le tribunal, le père de Laïla, accompagné par le Consul d’Egypte en France, s’était alors engagé à respecter cette décision. Or, depuis 4 ans, au nom de la Charia (loi islamique), le père se moque de ses engagements. Le 14 mai 2002, suite à une plainte déposée par Sérénade CHAFIK, le Tribunal Correctionnel a condamné le père de Laïla à deux ans de prison ferme, donnant alors raison au combat mené par la mère et reconnaissant la responsabilité du Parquet dans cette injustice Maintes fois sollicités par la mère et à travers des actions de soutien, ( pétitions de plusieurs milliers de signataires, rassemblement devant l’Elysée…),les Ministères des Affaires Etrangères et de la Justice semblent frappés de mutisme. Or, ceux-ci n’avaient pas hésité le 22 mars 1999, sous la pression du président égyptien, à renvoyer Laïla en Egypte sans assurer ni sa sécurité ni l’application du droit d’hébergement de la mère. En 2000, parallèlement à son combat mené en France, Sérénade CHAFIK a fait une demande d’exequatur devant la justice égyptienne, au regard de la convention franco-égyptienne. En janvier 2003, l’Egypte vient de refuser l’application de ladite convention refusant ainsi de coopérer avec la France ! Pire, dans sa décision, elle fait primer la charia - droit coutumier musulman - sur le droit national et international… Ainsi, nous devrions accepter qu'une citoyenne française, défendant entre autres la laïcité - valeur éminemment républicaine - soit soumise à un droit religieux tournant le dos au droit international. Assez de tergiversation ! Il est temps d’appliquer les conventions internationales des droits de l’Homme, des droits des Femmes, ainsi que les droits de l’Enfant.
Nous attendons de
vous, Monsieur le Président, garant du respect des conventions bilatérales,
que vous interveniez auprès du gouvernement égyptien, afin que celui-ci
honore ses engagements, afin, également, que les décisions de la justice
française puissent être respectées et appliquées. |
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Appel des Femmes
des quartiers des banlieues Fédération Nationale Des Maisons des Potes 190, Boulevard de Charonne75020 PARIS
Tél. 01.44.93.23.23 |
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Nous, femmes vivant dans les quartiers de banlieues, issues de toutes origines, croyantes ou non, lançons cet appel pour nos droits à la liberté et à l'émancipation. Oppressées socialement par une société qui nous enferme dans les ghettos où s'accumulent misère et exclusion. Étouffées par le machisme des hommes de nos quartiers qui au nom d'une "tradition" nient nos droits les plus élémentaires. Nous affirmons ici réunies pour les premiers "Etats Généraux des femmes des Quartiers", notre volonté de conquérir nos droits, notre liberté, notre féminité. Nous refusons d'être contraintes au faux choix, d'être soumises au carcan des traditions ou vendre notre corps à la société marchande. l Assez de leçons de morale : notre condition s'est dégradée. Les médias, les politiques n'ont rien fait pour nous ou si peu. l Assez de misérabilisme. Marre qu'on parle à notre place, qu'on nous traite avec mépris. l Assez de justifications de notre oppression au nom du droit à la différence et du respect de ceux qui nous imposent de baisser la tête. l Assez de silence, dans les débats publics, sur les violences, la précarité, les discriminations. Le mouvement féministe a déserté les quartiers. Il y a urgence et nous avons décidé d'agir. Pour nous, la lutte contre le racisme, l'exclusion et celle pour notre liberté et notre émancipation sont un seul et même combat. Personne ne nous libèrera de cette double oppression si ce n'est nous mêmes. Nous prenons la parole et lançons cet appel pour que dans chaque cité de France, nos sœurs, nos mères entendent ce cri de liberté et rejoignent notre combat pour mieux vivre dans nos quartiers. Pour que nous soyons entendues : Diffusez notre Appel le plus largement possible et Participez à l'ensemble des initiatives féministes et antiracistes qui restent le cœur de notre combat ! |
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AMINA NE DOIT PAS MOURIR |
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Il n'y a pas de temps à perdre.
Ne doutez pas et agissez s'il vous plait. Safiya allait se faire lapider
parce qu'elle avait eu un enfant après avoir divorcé. Amnistie
internationale demande votre appui avec votre signature sur cette page web.
Il semble qu'ils aient reçu moins de signature cette fois-ci. Faites
circuler le message. Cela ne coûte rien de cliquer sur
www.amnistiaporsafiya.org <http://www.amnistiaporsafiya.org/>
ou sur http://www.amnistiap
ornigeria.org <http://www.amnistiapornigeria.org/>
et de mettre sa signature sur la carte. |
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