Droits de la femme  
 
  Samedi 8 mars 2003 Journée des femmes.
SAUVER AMINA LAWAL !!!
 
 


Le 23 janvier, la Cour d'appel supérieure de la Sharia de Katsina, nord du Nigeria, a annoncé que l'audience concernant la condamnation à mort pour adultère d'Amina Lawal était reportée au 25 mars 2003.

Amina Lawal condamnée à mort, parce qu'elle avait avoué attendre un troisième enfant alors qu'elle était divorcée et mère de deux enfants.

Selon la charia, une femme mariée une première fois, même si elle a divorcé, commet un adultère si elle a des relations sexuelles sans être remariée. Envoyez un mail au Président de la République du Nigeria pour sauver Amina Lawal.
 

Manifestation unitaire samedi 8 mars à 14h entre République et Nation Paris en soutien à la Marche Nationale des Femmes contre les ghettos et pour l'égalité.

 

Collectif Bellaciao
06.03.2003

 

 

 
 

 


Pétition à signer et faire circuler avant la fin de la semaine
Solidarité avec les femmes iraniennes

 

 

En 2002, en plein dialogue avec l'Union européenne, la presse officielle en Iran a annoncé 474 exécutions, dont la plupart en public. L'an dernier les mollahs pour la première fois ont exécuté des femmes en public et l'ont diffusé à la télévision. Au moins trois cas de lapidation ont été rapporté et quatre femmes ont été condamnées à la lapidation durant cette période.

Cette situation s'est poursuivie après l'ouverture du dialogue entre l'UE et le régime iranien. Depuis le début de 2003, les média officiels ont fait état d'un nombre croissant d'exécutions, d'amputations et d'autres châtiments inhumains, montrant que les violations des droits de l'homme se sont accrues par rapport à l'an passé. Le régime iranien continue de refuser d'adhérer à la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discriminations contre les femmes. Les lois entérinant la discrimination sexuelle persistent. Les femmes n'ont pas le droit d'accès à la magistrature. Le témoignage de deux femmes vaut celui d'un homme et la part d'héritage d'une femme est la moitié de celle d'un homme. Des centaines de personnes ont été arrêtées durant les manifestations contre le pouvoir et leurs familles sont toujours sans nouvelles. Le corps d'une étudiante, Leila Nourgostari, a été retrouvé gisant dans une rue, quelques jours après son enlèvement par les pasdarans dans la ville de Chiraz.

Les allégations sur un moratoire temporaire de la lapidation, dont les femmes sont les principales victimes,  ne visent qu'à tromper la communauté internationale. Le 28 décembre, un membre du Conseil de Surveillance déclarait que " la lapidation ne peut être remplacée par aucun autre châtiment et son application n'est soumise à aucune condition de temps ni de lieu ". Hossein Ali Amiri, chef de la justice de la province de Fars affirmait sur la BBC le 27 décembre : " Nous n'avons reçu aucune directive officielle ni écrite et je n'ai pas, au moment où je vous parle, connaissance d'un ordre annulant la lapidation, donné par son excellence le chef du Judiciaire." S'exprimant sur un projet de loi qui pourrait abolir la lapidation, la députée pro-khatami, Elaheh Koulaï disait : " C'est un mensonge. Aucun projet de loi n'a été soumis au Majlis (parlement) " (Quotidien gouvernemental Khorassan, 17 décembre 2002).

L'expérience des cinq dernières années a démontré que tout espoir de réforme avec Khatami n'était qu'une illusion. Partie intégrante de ce régime, il n'est ni intéressé par des réformes, ni capable d'en faire. Le peuple iranien, avec ses manifestations d'envergure, a montré son aspiration à un changement fondamental et à l'instauration  d'un gouvernement laïc et démocratique en Iran. Dans de telles circonstances, ignorer ces idéaux et investir dans le régime en place est malavisé et ne peut contribuer à réaliser les demandes du peuple iranien.

Mais les Iraniennes, durant ces 24 dernières années, se sont opposées avec courage à cette situation. Le rôle des femmes à la direction de l'opposition, traçant une nette frontière entre l'islam et la misogynie, a posé le plus grand défi culturel, religieux et politique aux mollahs. Tout en condamnant les crimes des mollahs contre le femmes en Iran et en déclarant notre solidarité avec nos sœurs dans la Résistance iranienne qui se battent sous la direction de Maryam Radjavi pour la liberté et l'égalité, nous soutenons l'appel de cette Résistance à abolir le châtiment de la lapidation et demandons à l'Union européenne de mettre fin à sa politique de complaisance vis-à-vis de Téhéran en condamnant les violations sauvages des droits des femmes à la Commission des droits de l'homme de l'ONU.

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Merci de signer et de renvoyer cette déclaration par email au : womensfreedom2002@yahoo.com
 

 

 

Campagne de soutien à Sérénade CHAFIK

 
     

 

Sérénade Chafik a pris la décision d’entamer une grève de la faim vendredi 21 février 2003, et nous regrettons qu’une femme mette sa vie en danger pour être enfin entendue.

En octobre 1998, informée des risques d’excision encourus par sa fille Laïla, Sérénade saisit la justice française pour la préserver de cette mutilation sexuelle (coutume pratiquée en Egypte sur 90% des femmes). Sous la pression de la diplomatie égyptienne, le tribunal des affaires familiales en France l’a d’abord déboutée en s’appuyant sur le code de la famille égyptien qui ne reconnaît aucun droit aux femmes. Soutenue par de nombreuses associations et personnalités ainsi que l’opinion publique, elle décide de mener une lutte pour faire valoir ses droits et préserver l’intégrité physique de sa fille. Le 12 mars 1999, la justice française accordait un droit d’hébergement à Sérénade pour la période des vacances d’été, à appliquer en France dès l’année 2000.

Devant ce tribunal, le père de Laïla s’est engagé à respecter cette décision. Mais aussitôt que les autorités françaises lui eurent livré Laïla, le 22 mars 1999, celui-ci l'emmena en Egypte sans que la Justice et le Ministères des Affaires Etrangères, qui était intervenu tout au long de la procédure, ne s’assurent ni de la sécurité de l'enfant, ni de l’application du droit d’hébergement de la mère.

Depuis 4 ans, comme le craignait Sérénade, Laïla n'a pu quitter l'Egypte et revoir sa mère en France. En  mai 2002, le tribunal a condamné le père à 2 ans de prison ferme pour non-présentation d'enfant. Mais ce jugement n'a rien changé puisque l’Egypte refuse l’application de la convention franco-égyptienne, en faisant primer le droit coutumier sur le droit national et international.

Actuellement, Sérénade n’a plus de nouvelles de sa fille, chaque recours en justice se heurtant à l'inertie de la diplomatie française et au mutisme des responsables nationaux. Leur silence persistant les rend complice de la négation quotidienne des droits maternels les plus élémentaires de Sérénade. Celle-ci a engagé une somme colossale pour tous ses frais de justice, elle vient de perdre son travail et par désespoir a entamé une grève de la faim. Il est urgent de lui apporter notre soutien.

Site Internet : http://perso.wanadoo.fr/serenade.laila/

Pour les messages de soutien : serenade.chafik2@tiscali.fr

Pour tout contact : vince.delphine@wanadoo.fr

Comité de soutien à Sérénade et Laïla : Collectif « Encore Elles ! », MFPF, ANCIC, AC !, CGT Commission « Mixité-Egalité », Gasprom ASTI, CGT 44, G10-Solidaires, Ecole Emancipée, LCR, LDH, les Alternatifs, Espace Simone de Beauvoir, COLIF, Femmes Solidaires, SUD Caisse d’Epargne, les Verts, SUD Education Pays de la Loire, CNL, St Herblain Autrement, …

Pour envoyer cette lettre ouverte, écrire à : Ministère des affaires étrangères : http://www.france.diplomatie.fr/courrier/   Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/mail.htm

Lettre ouverte à                                                                                                                                                       

                                           Monsieur le Président de la République,

                        Nous venons d'apprendre que Sérénade CHAFIK a pris la décision d'entamer une grève de la faim et nous regrettons qu'une femme mette sa vie en danger pour être enfin entendue.

                En Octobre 1998, informée des risques d’excision encourus par sa fille Laïla, Sérénade CHAFIK saisit la justice française pour la préserver de cette mutilation sexuelle (coutume pratiquée en Egypte sur 90% des femmes). Sous la pression de la diplomatie égyptienne, le Tribunal des Affaires Familiales en France l’a d’abord  déboutée en s’appuyant sur le Code de la Famille égyptien qui ne reconnaît aucun droit aux femmes. Soutenue par de nombreuses associations et personnalités ainsi que l’opinion publique, elle  décide de mener une lutte pour faire valoir ses droits et préserver l’intégrité physique de sa fille.

le 12 mars 1999, La justice française lui accorde un droit d’hébergement, pour la période des vacances d’été, à appliquer en France dès l’année 2000. Les juges ont estimé que c’était une garantie suffisante contre le danger que représente  l’excision.

Devant le tribunal, le père de Laïla, accompagné par le Consul d’Egypte en France, s’était alors engagé à respecter cette décision. Or, depuis 4 ans, au nom de la Charia (loi islamique), le père se moque de ses engagements.  

Le 14 mai 2002, suite  à une plainte déposée par Sérénade CHAFIK, le Tribunal Correctionnel a condamné le père de Laïla à deux ans de prison ferme, donnant alors raison au combat mené par la mère et  reconnaissant la responsabilité du Parquet dans cette injustice

Maintes fois sollicités par la mère et à travers des actions de soutien, ( pétitions de plusieurs milliers de signataires, rassemblement devant l’Elysée…),les Ministères des Affaires Etrangères et de la Justice semblent frappés de mutisme. Or, ceux-ci n’avaient pas hésité le 22 mars 1999, sous la pression du président égyptien, à renvoyer Laïla en Egypte sans assurer ni sa sécurité ni l’application du droit d’hébergement de la mère.

En 2000, parallèlement à son combat mené en France, Sérénade CHAFIK a fait une demande d’exequatur devant la justice égyptienne, au regard de la convention franco-égyptienne.

En janvier 2003, l’Egypte vient de refuser l’application de ladite convention refusant ainsi de coopérer avec la France ! Pire, dans sa décision, elle fait primer la charia - droit coutumier musulman - sur le droit national et international… Ainsi, nous devrions accepter qu'une citoyenne française, défendant entre autres la laïcité - valeur éminemment républicaine - soit soumise à un droit religieux tournant le dos au droit international.

 Assez de tergiversation !   Il est temps d’appliquer les conventions internationales des droits de l’Homme, des droits des Femmes, ainsi que les droits de l’Enfant.

Nous attendons de vous, Monsieur le Président, garant du respect des conventions bilatérales, que vous interveniez auprès du gouvernement égyptien, afin que celui-ci honore ses engagements, afin, également, que les décisions de la justice française puissent être respectées et appliquées.
 

 

     

 

Appel des Femmes des quartiers des banlieues
NI PUTES, NI SOUMISES !

Fédération Nationale Des Maisons des Potes

190, Boulevard de Charonne75020 PARIS

Tél. 01.44.93.23.23        
Fax. 01.44.93.23.24
Téléchargé sur
www.macite.net
 

 

 

Nous, femmes vivant dans les quartiers de banlieues, issues de toutes origines, croyantes ou non, lançons cet appel pour nos droits à la liberté et à l'émancipation.

Oppressées socialement par une société qui nous enferme dans les ghettos où s'accumulent misère et exclusion. Étouffées par le machisme des hommes de nos quartiers qui au nom d'une "tradition" nient nos droits les plus élémentaires.

 Nous affirmons ici réunies pour les premiers "Etats Généraux des femmes des Quartiers", notre volonté de conquérir nos droits, notre liberté, notre féminité. Nous refusons d'être contraintes au faux choix, d'être soumises au carcan des traditions ou vendre notre corps à la société marchande.

l  Assez de leçons de morale : notre condition s'est dégradée. Les médias, les politiques n'ont rien fait pour nous ou si peu.

 l  Assez de misérabilisme. Marre qu'on parle à notre place, qu'on nous traite avec mépris.

 l  Assez de justifications de notre oppression au nom du droit à la différence et du respect de ceux qui nous imposent de baisser la tête.

 l  Assez de silence, dans les débats publics, sur les violences, la précarité, les discriminations.

 Le mouvement féministe a déserté les quartiers. Il y a urgence et nous avons décidé d'agir.

 Pour nous, la lutte contre le racisme, l'exclusion et celle pour notre liberté et notre émancipation sont un seul et même combat. Personne ne nous libèrera de cette double oppression si ce n'est nous mêmes.

 Nous prenons la parole et lançons cet appel pour que dans chaque cité de France, nos sœurs, nos mères entendent ce cri de liberté et rejoignent notre combat pour mieux vivre dans nos quartiers.

 Pour que nous soyons entendues : Diffusez notre Appel le plus largement possible et Participez à l'ensemble des initiatives féministes et antiracistes qui restent le cœur de notre combat !

 

 

 

 

 

 

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SIGNATURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AMINA NE DOIT PAS MOURIR

 

 


La Cour suprême du Niger a ratifié la condamnation à mort par lapidation de Amina, elle a seulement repoussé l'application de la peine d'un mois pour raison d'allaitement de son fils. Après elle sera enterrée jusqu'au cou et tuée à coup de pierres, à moins que l'importance de la condamnation ne fasse réfléchir les autorités nigériennes. Au moyen d'une campagne de signatures pareille à celle-ci, on sauva la vie à une autre femme dans la même situation.

Il n'y a pas de temps à perdre. Ne doutez pas et agissez s'il vous plait. Safiya allait se faire lapider parce qu'elle avait eu un enfant après avoir divorcé. Amnistie internationale demande votre appui avec votre signature sur cette page web. Il semble qu'ils aient reçu moins de signature cette fois-ci. Faites circuler le message. Cela ne coûte rien de cliquer sur www.amnistiaporsafiya.org <http://www.amnistiaporsafiya.org/>  ou sur http://www.amnistiap ornigeria.org <http://www.amnistiapornigeria.org/>  et de mettre sa signature sur la carte.
Ne pensez pas que cela ne serve à rien, cela a déjà sauvé la vie d'une femme.
Si vous le jugez utile, faites circuler ce message aux personnes
sensibles à cette menace de mort. Cela vous prendra une minute.